Te lasses-tu du bleu,
gentil ciel d'été ?
Nous pourrions le croire,
vu ton costume moins gai.
Tu t'enroules dans un châle argenté,
qui déteint à la moindre goutte.
Or, il pleut sur nos prés,
et notre moral est éclaboussé,
par la teinture de ta cape,
de mauvaise qualité,
qui noircit nos cœurs.
Halte à la rancœur.
Quoi que t'aient fait
tes beaux habits estivaux
dont tu te parais d'ordinaire,
en nuances azurées,
pardonne-leur, je t'en prie.
Nous préférerions encore
te voir vêtu de saphir et d'or.